La France n'est pas raciste. Pas plus que dans les années 1950 ou 1960. Mais la frange de la population française qui est raciste se libère. Depuis une petite dizaine d'années, les frustrations ont participé à cette libéralisation.
Ces élans de rejet sont particulièrement forts dans les périodes où la pauvreté et le chômage sont à un niveau élevé comme aujourd’hui. Alors, des voix se font entendre qui accusent les immigrés de voler notre travail, de toucher des allocations, de venir se faire soigner dans nos hôpitaux, et de mettre en danger l’identité de la Nation. Ils deviennent des boucs émissaires. En période d’élections, des personnalités politiques, par conviction ou opportunisme, en profitent pour jeter de l’huile sur le feu, persuadées qu’elles tireront profit de cette peur de l’autre.
Conjuguer les cultures, ce n’est pas simple. La plupart de nos élus, pourtant, veulent y croire. En mai 2013, ils ont franchi un premier pas en supprimant le mot “race” de la Constitution. Mais la solution ne passe pas seulement par les mots. Il ne suffit pas non plus de dire “le racisme, c’est mal” pour le faire disparaître.
Reste la question du “vivre ensemble”. L’éducation, l’enseignement, le travail de mémoire… ont alors un grand rôle à jouer.
Nous ne pensons pas que la France soit foncièrement raciste ni que les Français aient majoritairement une aversion au coeur à l’idée de cohabiter avec d’autres Français d’origines étrangères.
Signez et faites signer cet appel le plus largement possible et retrouvons nous le 19 Mars 2017 à 19h pour savoir si nous avons pu collecter nos 500 signatures.